... but there was a reason, sort-of, for the rise of Nazism. Maybe I understand it badly, but things weren't great then. Now, there aren't really... problems on a comparable scale.
> things weren't great then. Now, there aren't really... problems on a comparable scale.
That was exactly the attitude back then. "Of course, there are problems right now, but nothing of the sort that happened before the Great War. Nobody wants another war, there's no way that it can happen again." If you read what the people wrote in the thirties, it is disturbingly chilling.
Specifically, from Écrits historiques et politiques (La situation en Allemagne/LE MOUVEMENT HITLÉRIEN):
> Their propaganda is no less coherent. ... the hitlerites have the fundamental aims of anti-communism, the elimination of workers' rights; they say they are the defenders of private property, of the family, of religion, and hard liners against class warfare. But they find themselves at odds with old money conservatives, by the demographic profile of their movement, by the demagoguery which results, and by the personal ambitions of their leaders.
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La propagande n'est pas moins incohérente. On attire les jeunes garçons romanesques, par des perspectives de luttes héroïques, de dévouement, et les brutes par la promesse implicite qu'ils pourront un jour frapper et massacrer à tort et à travers. On promet aux campagnes de hauts prix de vente, aux villes la vie à bon marché. Mais l'incohérence de la politique hitlérienne apparaît surtout dans les rapports entre le parti national-socialiste et les autres partis. Le parti avec lequel les hitlériens ont un lien essentiel, c'est le parti national- allemand, celui de la grande bourgeoisie, celui qui soutient les « barons »; comme les « barons » , les hitlériens ont pour but fondamental la lutte à mort contre le mouvement communiste, l'écrasement de toute résistance ouvrière ; ils se proclament défenseurs de la propriété privée, de la famille, de la religion, et adversaires irréductibles de la lutte des classes. Mais ils se trouvent séparés des partis de la grande bourgeoisie par la composition sociale du mouvement, par la démagogie qui en résulte, et par les ambitions personnelles des chefs. Et, d'autre part, il se trouve, si surprenant que cela puisse sembler, entre le mouvement hitlérien et le mouvement communiste, des ressemblances si frappantes qu'après les élections la presse hitlérienne a dû consacrer un long article à démentir le bruit de pourparlers entre hitlériens et communistes en vue d'un gouvernement de coalition. C'est que, du mois d'août au 6 novembre, les mots d'ordre des deux partis ont été presque identiques.